Trois personnes en détention provisoire après l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron

Deux jours après l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron, trois personnes sont actuellement en détention provisoire. Sept autres ont été interpellés ce lundi 15 mai, mais ont depuis été relâchés. Jimmy, l’un des agresseurs relâchés, s’est exprimé au micro de CNews, assumant publiquement ses actes.

L’agression du petit-neveu de Brigitte Macron à Amiens, le lundi 15 mai, a suscité une condamnation unanime de la classe politique ainsi que du couple présidentiel dès le lendemain. Dans un premier temps, huit personnes avaient été interpellées, soupçonnées d’avoir violemment agressé Jean-Baptiste Trogneux. Finalement, ce mercredi 17 mai, trois d’entre eux ont été placés en détention provisoire en attendant leur procès, qui a été renvoyé au 5 juin.

Jimmy, l’un des agresseurs qui a été relâché, a choisi de s’exprimer au micro de CNews, assumant publiquement ses actes à l’encontre du petit-neveu de Brigitte Macron : « On a touché quand même à un symbole de la famille Trogneux, plus Brigitte que Macron ». Il a également interpellé directement le président de la République : « On voudrait bien se faire entendre. On voudrait bien que Macron vienne à un moment donné dans sa propre ville natale, parce que c’est beau d’aller voyager autre part. On lui dit de venir. On ne l’a vu qu’une seule fois. »

Découvrir aussi :

• Maxine de Koh-Lanta ne participera pas à une deuxième saison
• Shanna Kress et Jonathan Matijas dévoilent leur nouveau projet sportif
• Nicolas Sarkozy condamné à une peine de prison avec sursis : Explications sur sa situation
• Virginie Efira évoque les défis de sa grossesse à 46 ans lors de son passage dans Quotidien

Une version des faits contestée

Jimmy, aux côtés d’un autre individu relâché après son interpellation, a donné sa version des faits de l’agression à BFM TV. Selon eux, l’un de leurs camarades a placé deux poubelles devant la porte de Jean Trogneux, ce qui a provoqué la sortie de Jean-Baptiste Trogneux. Ils affirment qu’ils n’ont pas « touché » le membre de la famille de Brigitte Macron. Ils ajoutent que l’un des agresseurs a agi en « légitime défense » car Jean-Baptiste Trogneux l’aurait plaqué au sol en premier.

Le père de Jean-Baptiste Trogneux a également pris la parole sur RTL ce mardi 16 mai. Selon lui, son fils a été malheureux de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, vers 22 heures, alors qu’il quittait la chocolaterie familiale. Il a été reconnu et a été insulté, tout comme sa famille. « Il a été frappé plusieurs fois au visage, il a une commotion cérébrale », a-t-il déclaré, ajoutant que le petit-neveu de Brigitte Macron souffrait de plusieurs doigts abîmés et de côtes cassées. Un arrêt de travail de quatre jours lui a été prescrit.