Pendant des heures, Alain Souchon a parlé avec Jean-Dominique Brierre, qui a écrit une biographie du chanteur de la « Ballade de Jim ». Il est évident de ces échanges que ses enfants ont du mal à se nommer « Souchon ».
Un patronyme difficile à prendre en compte. Il n’est pas facile d’être considéré comme le « fils de » Alain Souchon, et les enfants de l’artiste en ont subi les conséquences. Le chanteur français a expliqué à Jean-Dominique Brierre que les deux garçons du chanteur ont été affectés par leur nom de famille. Un livre sur la vie de l’actrice de « J’ai 10 ans » Alain Souchon, intitulé « La vie, c’est du théâtre et des souvenirs », a récemment été publié par le biographe aux éditions de L’Archipel. Il va bientôt célébrer ses 80 ans et a admis que pour ses fils, Pierre et Charles, il a été difficile de porter son nom. Le chanteur a raconté à Jean-Dominique Brierre que depuis leur plus jeune âge, ils ont appris à s’appeler Souchon. Alain Souchon se souvient qu’une professeure de Charles a dit à sa femme : « De toute façon, il fera comme son père, il gagnera de l’argent sans rien faire. »
Les deux hommes, maintenant adultes, ont décidé de suivre les traces de leur père en se lancer dans la musique. Cependant, ils n’ont pas été familiers avec la renommée d’Alain Souchon. Pierre, son fils aîné, qui a maintenant 51 ans, pratique le métier d’auteur-compositeur-interprète. Il a participé aux premières performances de artistes tels que -M-, Alain Bashung et Pascal Obispo. Charles, son frère de 46 ans, n’a pas conservé le surnom de « Souchon » sur scène. Il utilise le pseudonyme « Ours ». Alain Souchon entretient une relation étroite avec ses fils, Pierre, avec qui il apprécie beaucoup travailler : « J’apprécie travailler avec lui [Pierre], il est très talentueux. » Lors d’une interview avec Jean-Dominique Brierre, il a déclaré que leur relation n’était pas celle de père et de fils, mais plutôt celle d’un égal à égal.
En février dernier, Alain Souchon et ses deux fils ont révélé lors d’une interview à trois avec nos confrères du Parisien leur intention de produire une série de concerts en trio, comptant environ 100 représentations, cette année. « Mon père ne voulait pas repartir en tournée, sauf avec ses fils, ça l’amusait », a déclaré le père. Nous voulions nous réunir et passer du temps ensemble. Charles Souchon avait affirmé au journal qu’il n’avait jamais travaillé sur ce format avant que son père ne l’approuve. Je trouvais amusant de revenir avec deux guitares électriques et un piano, alors que je suis généralement accompagné de quatre ou cinq musiciens. Il a ajouté qu’il allait bien rigoler.