Les éléments d’enquête ont été récupérés douze jours après la découverte des ossements du petit Émile S., disparu en juillet dernier, ce qui a permis d’éliminer plusieurs hypothèses sur les causes de la tragédie, selon un article publié dans Marianne le 12 avril.
Après avoir fait une sieste dans l’après-midi le 8 juillet dernier, il avait disparu de la maison de ses grands-parents. Ce 31 mars, une femme en randonnée a trouvé les os du jeune Émile S., âgé de 2 ans et demi, à proximité de Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). L’enquête menée par plusieurs gendarmes continue. Elle cherche maintenant à savoir pourquoi le petit garçon est mort et les circonstances qui ont entouré cette tragédie.
Si plusieurs options étaient envisagées, l’une d’entre elles aurait été négligée. Les journalistes de Marianne ont été informés par le Maire de Vernet, François Balique, que la piste familiale est complètement écartée. une déclaration claire et sans ambiguïté destinée à faire taire les rumeurs? Les ossements d’Émile ont été découverts « à vingt-cinq minutes à pied du village », dans « un chemin sans grande difficulté », comme le procureur Blachon l’a informé à nos confrères. Le maire de Vernet a précisé : « La zone est censée avoir été couverte, mais on est passé à côté. »
Plusieurs enquêteurs sont attristés par cette tragédie et sont en difficulté. « Ils sont démoralisés et s’en veulent… », a déclaré un haut gradé de la gendarmerie à Marianne. Malgré tout, il est bouleversant de réaliser qu’on a pu échapper… Plusieurs sources affirment que la mort d’Émile S. serait accidentelle. Selon l’article de Marianne publié ce 12 avril, la probabilité de cette hypothèse est estimée à 90 %. Mais, selon le procureur Blachon, « aucune hypothèse » n’est actuellement exclue.
