Le 22 novembre 2023, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est inquiétée de l’augmentation significative des cas de maladies respiratoires en Chine, particulièrement chez les enfants. Cette situation rappelle douloureusement le début de la pandémie de Covid-19 dans le même pays il y a près de quatre ans. L’Organisation mondiale de la santé a demandé des informations approfondies aux autorités chinoises dans le but d’éviter les erreurs passées.
Mycoplasma Pneumoniae : Un coupable découvert mais des interrogations persistantes
Selon les informations recueillies, cette augmentation des cas serait principalement causée par la bactérie mycoplasma pneumoniae, qui provoque des infections respiratoires, en particulier chez les jeunes enfants. Généralement, les symptômes comprennent toux, fièvre, mal de gorge et maux de tête. Cependant, l’étendue et la gravité des cas actuels suscitent des doutes. Suite à l’assouplissement des restrictions liées au Covid-19, les autorités chinoises ont également constaté une augmentation des infections causées par d’autres virus, tels que la grippe et le Sars-CoV-2.
Une population anxieuse et des hôpitaux saturés
Selon des informations, les hôpitaux pédiatriques de plusieurs endroits, y compris à Pékin et dans la province du Liaoning, sont remplis de patients malades. Il y a de nombreux témoignages de parents préoccupés par la santé de leurs enfants, certains suggérant même la fermeture provisoire des écoles. La tension croissante sur le système de santé chinois est mise en lumière par cette situation critique.
La fin de la politique « Zéro Covid » et ses effets
Il est possible que l’abandon de la politique « Zéro Covid » en Chine ait contribué à la augmentation des infections respiratoires. Les experts soutiennent que l’isolement prolongé a pu réduire l’exposition naturelle des jeunes à divers pathogènes, les rendant plus vulnérables à l’environnement moins contrôlé.
L’Organisation mondiale de la santé attend des informations supplémentaires.
L’Organisation mondiale de la santé a sollicité des données supplémentaires, y compris des données cliniques et épidémiologiques, afin de mieux comprendre la gravité et la nature de ces infections. L’objectif de cette stratégie est d’évaluer les conséquences potentielles sur la santé publique et de déterminer les actions nécessaires pour stopper cette propagation des infections.
La Chine répond : aucun nouveau pathogène trouvé.
Les autorités chinoises ont déclaré n’avoir trouvé aucun nouveau pathogène en réponse aux préoccupations de l’OMS. Les maladies respiratoires causées par des agents pathogènes déjà connus sont en augmentation, sans signes cliniques inhabituels. Bien que cette déclaration puisse apporter un certain rconfort, elle soulève des doutes quant à la gestion et à la transparence des données en matière de santé publique.
La multiplication des cas de maladies respiratoires en Chine représente une menace importante pour la santé du pays et de la communauté internationale. En collaboration avec les autorités chinoises, l’Organisation mondiale de la santé tente de comprendre et de contrôler cette situation. La communauté internationale demeure vigilante pour éviter les erreurs passées et prévenir toute menace sanitaire potentielle.
