Dans l’univers toujours scruté de la monarchie espagnole, Jaime Peñafiel, chroniqueur royal aguerri, ne cesse de faire parler de lui. À l’âge de 91 ans, il continue de pointer du doigt la reine Letizia, qu’il critique avec véhémence dans son ouvrage récemment publié, intitulé « Les silences de Letizia ». Ces attaques réitérées sont venues alimenter les débats autour de la figure de la reine, épouse du roi Felipe VI.
Des Critiques Persistantes et Acerbes
Dans ses écrits, il a été affirmé par Peñafiel que la reine Letizia est perçue comme une menace pour la pérennité de la monarchie espagnole. L’accusant d’avoir plus nui qu’aidé à la couronne, il la qualifie de « fossoyeur de la monarchie », une expression forte qui résume l’intensité de son désaccord avec la manière dont elle remplit ses fonctions royales. Son ouvrage, relayé par divers médias tels que Paris Match et Ici Paris, souligne également des allégations d’infidélités qui auraient été commises envers le roi Felipe VI. Peñafiel affirme n’avoir dévoilé que « 1% de ce qu’il sait » sur les relations de la reine, ajoutant à l’atmosphère de mystère et de scandale.
Les traits de caractère attribués à la reine par Peñafiel dans son livre sont loin d’être élogieux. Décrite comme « froide », « immature » et « passive-agressive », ces descriptions alimentent l’image d’une reine mal-aimée non seulement par le public, mais aussi, selon ses dires, par la famille royale elle-même.
Une Réputation Controversée
Ce n’est pas la première fois que Jaime Peñafiel s’oppose ouvertement à la reine Letizia. En effet, son précédent ouvrage « Letizia et moi », paru en 2020, incluait des témoignages qui attestaient de relations conflictuelles au sein de la famille royale. Le livre avait suscité une grande controverse et avait même conduit au licenciement de Peñafiel du quotidien « El Mundo », mettant en lumière les tensions entre la liberté d’expression du chroniqueur et les limites imposées par ses engagements professionnels.
Les accusations portées par Peñafiel contre la reine Letizia, bien que fréquemment médiatisées, ne sont soutenues par aucune preuve concrète. Ces affirmations ont été largement critiquées et contestées par les défenseurs de la reine, qui mettent en doute la crédibilité et les motivations du chroniqueur. Malgré cela, l’impact de ses paroles continue de résonner, soulignant la fragilité et la complexité des relations au sein de la monarchie espagnole.
Les révélations et les critiques formulées par Jaime Peñafiel, bien qu’elles soient souvent reçues avec scepticisme, soulèvent des questions pertinentes sur le rôle et l’influence des médias dans la perception publique des figures royales. Alors que le débat continue de faire rage, la figure de la reine Letizia reste scrutée, tantôt défendue, tantôt attaquée, dans un ballet médiatique qui ne semble pas prêt de s’apaiser.
