Une tradition ancestrale
Lors de la récente visite en France de Charles III et de Camilla Parker-Bowles, de nombreuses questions ont émergé concernant les règles du protocole de la monarchie britannique. Parmi elles, l’interdiction de toucher le roi et la reine consort. Si cette règle peut paraître surprenante à certains, elle est en réalité ancrée dans une tradition historique.
Des monarques, représentants de Dieu
Historiquement, les monarques britanniques étaient perçus comme les émissaires de Dieu sur Terre. Cette croyance leur conférait une position divine, les rendant ainsi intouchables. Selon cette tradition, on ne pouvait toucher le monarque que si celui-ci tendait la main en premier, en signe d’invitation. Cette coutume, profondément enracinée, revêtait un caractère sacré.
Évolution de la tradition
Aujourd’hui, bien que cette règle demeure, elle n’a plus les conséquences drastiques d’antan. Comme l’a souligné un journaliste britannique, toucher le roi ne mène plus à l’exécution. C’est désormais une question de courtoisie et de respect. Toutefois, ne pas respecter cette règle peut être vu comme un affront envers la famille royale, conduisant à des situations gênantes, comme cela a été le cas par le passé avec la Reine Elizabeth II.
Respect et courtoisie avant tout
En somme, si l’interdiction de toucher le roi et la reine consort trouve ses origines dans des croyances anciennes et religieuses, elle est aujourd’hui principalement une marque de respect envers la famille royale britannique. Il est donc recommandé de suivre ces règles de protocole, notamment lors de visites officielles comme celle de Charles III et Camilla Parker-Bowles à Paris.