L’Arcom a de nouveau sanctionné Cyril Hanouna et sa chaîne C8. Une pénalité financière a été prononcée à l’encontre de l’animateur populaire et sa chaîne de télévision suite à une publicité clandestine perpétrée par la chroniqueuse Kelly Vedovelli. Au total, une amende de 200 000 euros est à payer, la marque exposée par Vedovelli contribuant à hauteur de 80 000 euros.
L’origine de la controverse : Une broche portée par Kelly Vedovelli
Lors de l’émission « Touche Pas à Mon Poste » (TPMP), Vedovelli s’est montrée portant une broche ornée des initiales d’une célèbre marque de bijoux. Le port de cet accessoire a déclenché une publicité clandestine, dont les régulateurs des médias ont tôt fait de prendre connaissance.
La sanction a été divisée en deux, l’autre partie de l’amende, soit 120 000 euros, étant liée à un vêtement porté par l’animateur lui-même, Cyril Hanouna.
L’exposition marquée et non fortuite des marques en cause
Les régulateurs des médias de l’Arcom ont justifié leur décision en mettant en exergue l’exposition délibérée des marques concernées. L’institution a exprimé son indignation face aux transgressions récurrentes de l’interdiction de la publicité clandestine.
La broche, très identifiable de par les initiales de la marque de bijoux, a attiré l’attention des spectateurs. Elle a été davantage mise en lumière lorsque Cyril Hanouna a commenté la tenue de Vedovelli de manière élogieuse. L’Arcom a noté le cadrage de la broche et l’attention médiatique qu’elle a reçue.
Les implications pour l’animateur et la chaîne C8
Cet événement marque une nouvelle sanction pour l’animateur et sa chaîne C8. Vincent Bolloré, le propriétaire de la chaîne, est également touché par cette lourde amende.
Cet incident souligne l’importance de la vigilance face à l’interdiction de la publicité clandestine, et les implications potentielles pour les chaînes de télévision et les animateurs qui ne respectent pas cette règle.
Le contexte de la publicité clandestine
La publicité clandestine est une pratique illégale où une entreprise ou une marque est promue sans que le public ne soit informé que le contenu est, en fait, de la publicité. Ceci est généralement fait en incorporant subtilement le produit ou la marque dans le contenu normal d’une émission de télévision, d’un film ou d’un autre média. Cette affaire est un rappel que l’Arcom est déterminé à maintenir une ligne dure sur ces pratiques.
En conclusion, cette affaire souligne l’importance pour les médias et les personnalités de la télévision de respecter les régulations en place concernant la publicité, afin d’éviter des sanctions aussi sévères que celle infligée à Cyril Hanouna et la chaîne C8.