Des commentaires passionnés concernant l’affaire Gérard Depardieu ont été exprimés dans une tribune signée par plus de 150 artistes, qui a été publiée dans Libération le 1er janvier 2024. Ce groupe de personnes, composé d’Alexandra Lamy, Thomas Jolly, Muriel Robin, Swann Arlaud, Marilou Berry, et d’autres, s’est opposé au soutien donné à Gérard Depardieu dans une tribune précédente par un groupe de cinquante personnalités.
L’art ne peut pas servir de totem pour l’impunité.
Cette nouvelle déclaration intitulée « L’art n’est pas un symbole d’impunité » vise à répondre fermement aux personnalités, telles que Carole Bouquet et Carla Bruni, qui ont publiquement défendu l’acteur de 75 ans, actuellement mis en examen pour viols.
Le collectif souligne que « l’art ne doit pas nous exonérer de toute responsabilité » et rejette catégoriquement l’idée que l’art puisse servir de « totem d’impunité ».
Après la publication d’images controversées de Gérard Depardieu en Corée du Nord, La tribune a suscité un tollé. Bien qu’ils reconnaissent les contributions de l’acteur au cinéma français, les signataires refusent de permettre à la notoriété ou à une carrière exceptionnelle de justifier l’impunité.
Protection de l’art et dénonciation des abus de pouvoir
La tribune affirme que nous ne nous attaquons pas à l’art qui nous est cher, mais plutôt à le protéger en refusant fermement qu’il soit utilisé comme excuse pour l’abus de pouvoir, le harcèlement ou les violences sexuelles. Les artistes mettent en avant leur soutien aux personnes soupçonnées d’avoir été victimes de Gérard Depardieu et encouragent l’unité contre les actions qui nuisent et dégradent.
Les artistes s’engagent fortement pour la justice et la protection des victimes dans cette tribune, tout en soulignant que la notoriété ne peut pas protéger les actes répréhensibles. La question de Gérard Depardieu continue de provoquer des discussions intenses dans la société française ainsi que dans le milieu artistique.
