Dans une révélation poignante à la Tribune Dimanche, ce 25 février, Hoshi partage les sombres réalités qu’elle endure face à une vague incessante de menaces de mort. Ces intimidations ont profondément altéré son quotidien, au point où la célèbre chanteuse ne se sent plus en sécurité lorsqu’elle se déplace seule.
Depuis son ascension fulgurante en 2020, Hoshi a été confrontée au revers de la médaille de la célébrité. Sa situation s’est aggravée suite à un geste d’affection publique avec une danseuse lors des Victoires de la musique, déclenchant un déluge de haine de la part de certains individus. Cette exposition à une hostilité acharnée l’a contrainte à solliciter une confidentialité absolue lors de ses entrevues pour des raisons de sécurité.
Hoshi, visiblement ébranlée par ces événements, a tenté de recourir à la justice, en vain. Elle relate sa désillusion face au système judiciaire après qu’un cyberharceleur, jugé inapte à comparaître devant la justice pour raisons psychiatriques, ait été laissé en liberté sans aucune mesure de protection en sa faveur. Cette impuissance face à la menace constante souligne un sentiment d’abandon par le système censé la protéger.
Malgré l’isolement que ces épreuves pourraient engendrer, Hoshi trouve du réconfort et du soutien auprès de sa compagne, Gia Martinelli. Cette solidarité personnelle contraste avec son sentiment de négligence par les institutions et le manque d’action concrète malgré les offres de dialogue de quelques politiques.
Déterminée à transformer son épreuve en force, Hoshi utilise sa musique comme un exutoire et un moyen de sensibilisation au harcèlement. Son titre « Mauvais Rêve », issu de son nouvel album « Cœur parapluie », s’inspire de son vécu pour toucher et éveiller les consciences sur cette problématique universelle.
Ce récit de Hoshi n’est pas juste une confession; c’est un appel à l’action, soulignant la nécessité de mesures effectives contre le harcèlement et une justice plus soutenante pour les victimes.