Un article de Médiapart publié le 12 janvier a révélé que Amélie Oudéa-Castéra, la nouvelle ministre de l’Éducation, avait accepté d’inscrire ses trois fils au lycée privé catholique Stanislas, malgré ses déclarations antérieures sur son engagement envers le service public de l’éducation. La révélation a suscité une controverse, en particulier en raison des critiques antérieures aux pratiques de cet établissement privé.
Amélie Oudéa-Castéra a justifié son choix en raison des problèmes de proximité et de remplacement des enseignants dans l’école publique fréquentée par Vincent, son fils aîné. « Vincent a commencé comme sa mère à l’époque publique, à l’école Littré, et puis la frustration de ses parents, mon mari et moi, qui avons vu des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées », a-t-elle déclaré. Il y a eu une période où nous en avons été déçus. Le monde de l’éducation a mal accueilli ses propos, les considérant comme du mépris envers les enseignants. Amélie Oudéa-Castéra an exprimé ses regrets pour avoir pu causer des dommages à certains enseignants.
Cependant, le fils de la ministre n’a fréquenté l’école maternelle publique Littré qu’un seul semestre, selon Libération. Florence, l’ancienne enseignante de Vincent le jeune, a catégoriquement contesté les accusations de la ministre. Elle a déclaré : « Ce que dit la ministre est archifaux, ça m’a horrifié. » Florence a également souligné que l’école Littré, qui est connue pour sa qualité, n’avait jamais eu de problème de remplacement.
En raison de la controverse persistante, Amélie Oudéa-Castéra an exprimé sa position à nouveau lors d’une visite avec le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le 15 janvier. Elle a réaffirmé son soutien à l’école publique et a demandé la fin des attaques personnelles. Cependant, sa réputation a été gravement affectée par cette affaire, ce qui a suscité des doutes quant à son implication dans le service public de l’éducation.