Le monde du cinéma pleure la disparition de Jane Birkin, dont le décès a été annoncé par les médias ce dimanche 16 juillet. À l’âge de 76 ans, l’actrice, réalisatrice et chanteuse avait récemment travaillé sur un dernier projet avec sa fille, Charlotte Gainsbourg, avant de nous quitter.
Un dernier projet avec sa fille
Le corps sans vie de Jane Birkin a été découvert dans sa résidence parisienne le 16 juillet par son aide-soignante, selon les informations rapportées par BFMTV. En 2021, l’actrice, qui a été l’éternelle muse du chanteur Serge Gainsbourg, a participé à un film intitulé « Jane par Charlotte ». Ce documentaire, réalisé par sa fille Charlotte Gainsbourg, est sorti il y a deux ans.
Dans une interview accordée au magazine Version Femina au sujet du film, Charlotte Gainsbourg avait évoqué les réactions de sa mère lorsqu’elle la voyait à l’écran. Elle avait confié : « Ma mère a le même problème que moi, je n’ai jamais aimé me voir au cinéma. D’abord, parce que je ne me trouvais pas bonne et aujourd’hui, à cause du physique, du fait de me voir vieillir. » Charlotte Gainsbourg avait ajouté : « C’est dur pour elle de se regarder, même si les gens lui disent qu’elle est belle, que c’est une déclaration d’amour. Et bien qu’elle ait toujours défendu le naturel, je la filme aussi dans son quotidien, comme une vieille Anglaise dans sa maison bretonne, même si j’ai du mal à reconnaître que ma mère vieillit. À travers tous ces moments, j’avais envie de montrer sa fantaisie, sa dinguerie. »
Une carrière artistique remarquable
Née le 14 décembre 1946, Jane Birkin a commencé sa carrière d’actrice dans une pièce de théâtre de Graham Greene à l’âge de 17 ans, comme le rappelle le site Allociné. Elle a ensuite fait ses débuts dans la comédie musicale « Passion Flower Hotel ». En 1965, elle a joué dans le film « Le Knack… ou comment l’avoir ». Au cours des six dernières décennies, Jane Birkin a interprété de nombreux rôles au cinéma. Elle a notamment joué dans des films tels que « La Moutarde me monte au nez » (1974) de Claude Zidi, « Je t’aime, moi non plus » (1976) de Serge Gainsbourg, ou encore « Boxes » (2006), qu’elle a elle-même réalisé.
Son ultime apparition sur grand écran a eu lieu dans « Jane par Charlotte », un documentaire où sa fille l’a suivie et filmée pendant plusieurs mois. La filmographie de Jane Birkin restera un héritage précieux dans l’histoire du cinéma. Son talent et sa contribution inestimable à l’industrie du divertissement seront à jamais gravés dans nos mémoires.
