Ce mardi 17 mai, deux hommes interpellés lors de l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron étaient présents sur le plateau de Touche pas à mon poste. Catégoriques, ils ont affirmé ne pas regretter leur implication dans cette affaire.
Lundi 15 mai, quelques heures après l’interview d’Emmanuel Macron sur TF1, Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de Brigitte Macron, a été victime d’une agression dans le centre-ville d’Amiens. Alors qu’il rentrait chez lui, le jeune homme de 29 ans aurait été pris à partie par « une dizaine de personnes » selon son père, Jean-Alexandre Trogneux. Les faits se sont déroulés devant la chocolaterie familiale à Amiens. Jean-Baptiste aurait reçu des coups de poing et des coups de pied, se mettant en boule pour se protéger. « Il a des blessures à la tête, au visage, au genou et à un doigt », a détaillé le père de la victime. Huit personnes ont été placées en garde à vue : six hommes et deux femmes. Trois d’entre eux ont déjà été libérés et ont témoigné de l’affaire auprès de RMC.
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Les agresseurs ont affirmé qu’ils n’avaient pas l’intention de tabasser le neveu de Brigitte Macron. Selon leur version des faits, ils s’étaient rassemblés pour protester contre le chef de l’État devant la chocolaterie. « On a mis quelques poubelles et le petit-neveu de Brigitte Macron a poussé quelqu’un sur une poubelle. On l’a défendu et lui est parti porter plainte directement au commissariat pour violences, soit disant des coups de poing, des coups de pied », ont-ils affirmé. Pour eux, ils se considèrent comme les véritables victimes dans cette affaire. « Le neveu de Brigitte Macron a bousculé notre camarade, on est venus pour séparer et quand on est repartis, la voiture de la BAC est arrivée. Ce n’est pas parce que c’est le neveu de Brigitte Macron qu’il faut le défendre. On vit dans une drôle de France, il faut se réveiller », ont-ils déclaré.
L’absence de regrets des deux hommes suscite la colère
Ce mercredi 17 mai, dans l’émission Touche pas à mon poste, deux hommes interpellés suite à l’agression ont tenu à livrer leur version des faits. Et une chose est certaine, ils ne regrettent absolument pas leur implication lors de l’incident du 15 mai. « Vous ne regrettez pas ça ? Est-ce que vous, qui n’êtes pas responsables de l’agression, est-ce que vous regrettez ce qui s’est passé ? », leur a demandé Sophie Coste. « Pas du tout », a répondu l’un des hommes de manière catégorique.
Cette affirmation a provoqué une vague de colère sur le plateau de Cyril Hanouna. « Celui qui a fait ça, il assume », a insisté l’un des hommes. Un point de vue qui n’a pas fait l’unanimité parmi les intervenants présents.
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