Mercredi 17 mai 2023, la cour d’appel de Paris a prononcé une condamnation sans précédent à l’encontre de Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la République. Toutefois, malgré la peine de trois ans de prison dont un an ferme, il ne devrait pas être incarcéré. Voici les détails de sa situation.
Une condamnation dans l’affaire Bismuth
Nicolas Sarkozy, soutenu par son épouse Carla Bruni, a toujours clamé son innocence dans l’affaire Bismuth, liée à des soupçons de corruption avec Gilbert Azibert, avocat général à la cour de cassation. Ce 17 mai, la cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation en appel de l’ancien chef de l’État. Une peine inhabituelle pour un ancien président. Cependant, selon les informations du Parisien, sa peine de prison ferme devrait être aménagée avec un placement sous bracelet électronique à domicile.
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Le bracelet électronique, une alternative à l’incarcération
Eric Revel, journaliste de Touche pas à mon poste, a commenté cette affaire en expliquant : « La peine qui est proposée est extrêmement lourde. Trois ans dont un an ferme… Avec un bracelet électronique, donc il n’ira pas en prison. Si la peine est confirmée par la cour de cassation, qui est la plus haute instance juridique en France, il aura droit à un bracelet électronique. » Ainsi, Nicolas Sarkozy ne sera pas incarcéré, mais sa localisation sera contrôlée à distance.
Un périmètre restreint pour Nicolas Sarkozy
Le journaliste a expliqué que lorsque les peines sont inférieures à deux ans, elles sont purgées avec un bracelet électronique. Cet appareil, porté par la personne condamnée, contrôle le périmètre dans lequel elle se trouve. Ce périmètre est restreint, limitant ainsi les déplacements de l’individu. Eric Revel a rappelé l’exemple des époux Balkany, également condamnés à porter un bracelet électronique, soulignant que le périmètre pouvait être très réduit. Il a cité Patrick Balkany qui déclarait en 2022 à BFMTV : « Il y a la petite maison qui est en face, à 10 mètres de la porte, où habitent mes petits-enfants quand ils sont là : je ne pouvais pas y aller ».
Un contrôle à distance pour Nicolas Sarkozy
Selon les informations fournies par Eric Revel, Nicolas Sarkozy n’aura pas besoin de se rendre régulièrement dans un lieu de pointage, car sa localisation sera surveillée à distance. Cependant, s’il sort de son périmètre autorisé, cela pourrait avoir des conséquences graves, et il pourrait alors se retrouver derrière les barreaux. La situation de Nicolas Sarkozy, bien que condamné à une peine de prison, est donc marquée par cette alternative à l’incarcération grâce au bracelet électronique.
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