Alors que le président Emmanuel Macron est toujours en quête d’un Premier ministre, l’ancien président Nicolas Sarkozy a accordé une longue entrevue au journal Le Figaro ce vendredi 30 août. L’ancien président de la République ne considère pas Bernard Cazeneuve comme l’homme providentiel. En revanche.
Il avait adopté une attitude discrète ces dernières semaines. Cependant, le vendredi 30 août, Nicolas Sarkozy a fait son retour médiatique en accordant une longue interview au journal Le Figaro. L’ex-président de la République a particulièrement évoqué la crise actuelle que traverse la France depuis le second tour des élections législatives du 7 juillet. En raison de cet événement, le pays est actuellement sans Premier ministre, bien que Gabriel Attal, qui a démissionné, assure l’intérim. Le conjoint de Carla Bruni a exprimé son point de vue sur la rumeur concernant la possible nomination de Bernard Cazeneuve, qui a déjà occupé le poste de Premier ministre de décembre 2016 à mai 2017, à Matignon.
Nicolas Sarkozy a déclaré que Bernard Cazeneuve était un individu de valeur, se distinguant des stéréotypes que l’on observe chez certains autres dirigeants de gauche, mais qu’il était malheureusement associé, peut-être de manière injuste, à la fin du hollandisme. Il a également exprimé son doute quant au fait que l’ancien Premier ministre soit la personne adéquate pour la situation. Cependant, cette solution ne semble pas être la plus conforme à l’orientation politique dominante en France, qui penche vers la droite. Nicolas Sarkozy a également partagé son point de vue sur la décision d’Emmanuel Macron d’écarter la candidate présentée par le Nouveau Front populaire, Lucie Castets. Lorsque le chef de l’État affirme qu’il ne désire pas désigner un délégué du Nouveau Front populaire car celui-ci serait aussitôt soumis à une motion de censure parlementaire, il a raison. Sa position est difficile à contester. Le précédent président a ensuite partagé ses réflexions concernant son propre parti politique.
Nicolas Sarkozy invite à une réunion de la droite républicaine.
Concernant les membres du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy a exprimé un souhait à leur égard à travers une déclaration publiée dans la presse : « J’aspire à ce que ma famille politique s’engage à promouvoir la nomination d’un Premier ministre issu de la droite plutôt que de succomber à la tentation de voir désigner une personnalité de gauche. » En ce qui concerne les éventuelles solutions, que ce soit Xavier Bertrand ou Valérie Pécresse, dont les noms ont été mentionnés à plusieurs reprises, celui qui a été fortement contrarié par la dissolution de l’Assemblée nationale a déclaré : « Si Xavier Bertrand souhaite contribuer au redressement de la France et prévenir la crise, c’est une option judicieuse ». Il existe ces noms-ci, ainsi que d’autres. De plus, le président ne se portera pas candidat pour un nouveau mandat. Par conséquent, tous les éléments devraient encourager à opter pour la France plutôt que pour les partis politiques. Le message a été compris.
