De nouvelles preuves troublantes provenant de l’un des accusateurs sexuels du prince Andrew seront présentées au tribunal cette semaine, selon les avocats.
Les dernières allégations figurent dans des documents juridiques qui seront descellés sur ordre d’un juge mardi.
Ils concernent Johanna Sjoberg qui a affirmé qu’Andrew lui avait peloté la poitrine en 2001 au domicile de son ami milliardaire pédophile Jeffrey Epstein.
Sur les 170 documents publiés aux États-Unis, 67 concernent Mme Sjoberg et se rapportent à une affaire de diffamation intentée en 2015 par une autre accusatrice d’Andrew, Virginia Roberts, contre son amie, la conspiratrice d’Epstein aujourd’hui emprisonnée, Ghislaine Maxwell.
L’avocate de Mme Roberts, Sigrid McCawley, le qualifie de « témoignage troublant corroborant ce qui est au cœur de cette affaire : Maxwell a été impliqué dans la facilitation des abus sexuels sur des jeunes filles avec Jeffrey Epstein ».
La semaine dernière, la juge new-yorkaise Loretta Preska a ordonné que des centaines de dossiers soient descellés.
Le résumé de 30 pages du témoignage de Mme Sjoberg dans l’affaire de 2015 sera dévoilé aux côtés des allégations concernant un compte de messagerie caché de Maxwell – ce qui pourrait révéler les détails de ses conversations avec Andrew, 63 ans.
Mme Sjoberg avait précédemment affirmé que le duc lui caressait la poitrine en riant tout en posant avec une marionnette Spitting Image de lui-même.
Andrew nie tout acte répréhensible.
