La princesse Delphine de Belgique a écrit au gouvernement belge pour lui demander de lui accorder les mêmes droits qu’à deux de ses demi-frères et sœurs aînés.
La princesse a écrit une lettre au Premier ministre Alexander De Croo pour exprimer son mécontentement face au traitement réservé. La lettre a été écrite après la Fête du Roi, qui a lieu le 15 novembre, alors que Delphine n’était pas invitée à y assister.
Delphine, fille du roi Albert II issue d’une liaison extraconjugale, s’inquiète de son rôle officiel au sein de la famille royale belge.
Son avocat, Marc Uyttendaele, a déclaré : « Cela fait des mois qu’elle s’inquiète de son rôle dans les événements officiels. »
Uyttendaele a ajouté : « Elle est frappée par le fait qu’elle n’est invitée qu’à quelques-uns, comme le 21 juillet (la fête nationale, ndlr) et l’hommage aux membres décédés de la famille royale. Mais même là, elle est traitée différemment de son frère et de sa sœur, le prince Laurent et la princesse Astrid.
Selon la lettre consultée par la presse belge, la princesse Delphine s’est adressée à deux reprises au cabinet de son frère aîné, le roi Philippe, à ce sujet, mais on lui a demandé d’en parler au gouvernement fédéral. Son avocat a souligné la décision de la Cour d’appel de Bruxelles de 2020 selon laquelle Delphine devait être « sur le même pied » que les autres enfants du roi Albert.
Il a été avancé que Delphine ne courtise pas la polémique mais qu’elle ne peut plus ignorer les questions de la presse : « La situation devient intenable et la place face à un dilemme. Soit elle dit la stricte vérité et nuit ainsi à l’image de la monarchie, ce dont elle ne veut absolument pas. Ou bien elle reste silencieuse, mais alors elle donne l’impression qu’elle n’aime pas certaines occasions.
Le premier ministre a déclaré qu’il examinait la situation et se préparait à y répondre.
Le Palais Royal belge ne souhaite pas commenter.
La princesse Delphine a poursuivi son père, le roi Albert, en justice dans le but de l’amener à la revendiquer comme son enfant. Un test ADN a prouvé qu’Albert était son père en 2020 et la Cour d’appel lui a accordé, ainsi qu’à ses enfants, des titres royaux.
